Le Gombo : plus qu’un légume, un excellent allié pour la santé

06/10/2020

Rédaction KankléMi

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Le Gombo : plus qu’un légume, un excellent allié pour la santé

Originaire d’Afrique subsaharienne, ce légume assez particulier pour sa nature visqueuse possède des vertus à ne pas négliger. Véritable concentré en vitamines, minéraux et nutriments, le gombo fait des miracles. Il est concocté sous plusieurs formules. Il peut être séché au soleil ou encore réduit en poudre pour ensuite servir de condiment. Ses feuilles aussi sont comestibles (un régal en salade) et de ses graines, on peut tirer un bon remplaçant du café… Bref, tout est bon dans le gombo.

Le gombo est bon et a réussi à conquérir le monde entier par sa réputation, souvent connu sous d’autres appelations: on l’appelle Bamia dans les Balkans, Qiukui  en Chine, Calalou à Haïti.  Aux Etats- Unis, on l’appelle Okra, notamment en Louisiane où il est à la fête dans la cuisine cajun. Parcequ’il bénéficie des faveurs de nombreux cuisiniers le gombo est aussi appelé lady’s finger (doigt de femme) dans de nombreux pays anglophones. Historiquement, ce sont les Maures qui, au Moyen Age importèrent cette plante tropicale (Abelmoschus esculentus) en Europe, via l’Egypte. Puis le gombo arrive en Amérique par le commerce triangulaire. Les esclaves du Nouveau Monde ont d’ailleurs longtemps appelé «gombo» tous les légumes, sans distinction.

Aujourd’hui, les nutritionnistes vantent les mérites de ce superaliment, riche en fibres, antioxydants, vitamine C, et en potassium. Fort de sa texture particulière, le gombo entre également dans la composition des produits de soin et de beauté traditionnels, utilisés comme adoucissants de la peau et des cheveux. Et aujourd’hui, des industriels testent ses propriétés pour la fabrication de colle pour papier glacé, ou même pour des confiseries.

 

 

 

Conseils

Pour revenir à son côté alimentaire, le gombo est facile à dénicher sur les étals des épiceries africaines, orientales ou asiatiques. Mais il est très important de faire attention afin d’effectuer les meilleurs choix et opérer une meilleure cuisson. Quelques conseils :  

-Bien le choisir : Il ne doit pas dépasser cinq à dix centimètres environ pour rester bien tendre.

-Ne pas tarder avant de préparer : Car il ne se conserve que trois jours (au frais).
-Plus on coupe ou écrase le gombo, plus sa substance mucilagineuse se libère. On peut le laisser entier (comme une petite courgette) si l’on craint cette texture. Et pour l’atténuer, ajouter de la tomate, du citron ou une petite cuillerée de vinaigre.

-La cuisson : La cuisson à l’étouffée est idéale. Mais jamais plus de dix minutes !

Le gombo est un aliment aux vertus nutritionnelles exceptionnelles. Une assiette de gombo cru ne dépasse pas les 30 calories, apporte 3 grammes de fibres alimentaires, 2 grammes de protéines, 57 milligrammes de magnésium, 21 milligrammes de vitamine C et contient seulement 10 milligrammes de graisses. Toutes ces propriétés font du gombo un champion en matière d’équilibre alimentaire, qu’il soit consommé cru, frit, bouilli ou en ragoût.

 

 

Les bienfaits du gombo

 

Réduit l’asthme

Le gombo fait partie des légumes les plus riches en vitamine C. Or, selon une étude publiée en 2000 par la revue médicale américaine Thorax, la vitamine C est très efficace pour lutter contre les symptômes asthmatiformes en particulier chez les enfants. Les chercheurs ont même obtenu des résultats sur de jeunes patients asthmatiques qui ne consommaient des fruits et légumes riches en vitamine C qu’une à deux fois par semaine.

 

Aide à diminuer le cholestérol

Non seulement le gombo est excellent pour le transit, mais c’est aussi un très bon régulateur de cholestérol en partie grâce à sa forte teneur en fibres. En outre, il ne contient aucun cholestérol et très peu de graisses. À raison d’une consommation d’environ 20g de gombo par jour pendant quelques semaines, on constate une baisse significative du « mauvais » cholestérol.

 

Permet de contrôler le diabète

Dans une étude publiée en 2011 par la revue américaine ISRN Pharmaceutics, des chercheurs ont administré de l’eau à des rats dans laquelle on avait fait tremper des lamelles de gombo. Résultat : les animaux traités ont vu leur taux de sucres dans le sang significativement réduit. Depuis, le gombo est de plus en plus plébiscité par les nutritionnistes en faveur des personnes diabétiques.

 

Booste le système immunitaire

La vitamine C contenue dans le gombo stimule le système immunitaire en favorisant la création de globules blancs dans l’organisme. Ce légume tout-terrain agit également comme anti-rides ! Ses antioxydants combattent l’excès de radicaux libres responsable du vieillissement tissulaire.

 

Prévient les maladies rénales

Consommer régulièrement du gombo aiderait à préserver la bonne santé de nos reins. En 2005, le Jilin Medical Journal a publié une étude dans laquelle les chercheurs ont démontré que les patients qui mangeaient quotidiennement du gombo développaient deux fois moins de maladies liées au reins notamment chez les personnes diabétiques.

 

Contribue à une grossesse saine

Le taux élevé de vitamine A, B (B1, B2, B6) et C, ainsi que le zinc et le calcium contenus dans le gombo font de lui le légume idéal à consommer pendant la grossesse. Il contient aussi de l’acide folique, élément indispensable lorsque, pendant la grossesse, les cellules se développent et se multiplient très rapidement.

 

Soigne la fièvre

-Pour soigner la fièvre grâce au gombo, deux solutions : boire une tisane préparée avec les graines sèches du gombo ou bien faire bouillir des graines de gombo en poudre. Cette dernière solution convient davantage aux enfants, à qui l’on peut administrer une à trois cuillères à soupe selon l’intensité de fièvre.

-Les feuilles mucilagineuses peuvent être utilisées pour confectionner un cataplasme appliqué sur des parties malades.

 

 

Coucous à la sauce gombo

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