L’Afrique regorge de richesses culinaires.
Certains mets
sont propres à une région ou à plusieurs pays, mais avec des noms et parfois des recettes différentes.
C’est un gâteau extrêmement facile à réaliser. Aussi appelé banana coconut bake, il est consommé au petit déjeuner en Guinée Equatoriale. La noix de coco est un autre ingrédient incontournable qui relève le goût. Il y a deux façon de cuire l’Akwadu : avec et sans la peau de banane. Un mode de cuisson moins répandu consiste à préparer ce plat au barbecue. Ici, il faut macérer les bananes dans tous les ingrédients puis les passer ensuite au barbecue.
Beignets de bananes en provenance de la Sierra Leone. C'est un dessert très prisé qui fait le plaisir des enfants et des adultes.
C'est un snack traditionnel du Nigeria qui est aussi populaire au Ghana, au Togo, au Bénin, au Mali et en Gambie. C’est un beignet frit souvent servi au petit-déjeuner. Il est généralement frit dans de l’huile végétale. Il est consommé avec l’eko (un accompagnement à base de fécule de maïs). L'Akara joue un rôle important dans la culture Yoruba. Il est traditionnellement préparé quand une personne de plus de 70 ans vient à mourir.
L'Adowè est le résultat d’une cuisson prolongée d'haricots blancs qui vont se désintégrer et donner une purée bien crémeuse.
Recette traditionnelle malgache, Amalona sy Henakisoa, signifie porc aux anguilles. Les spécialistes de cuisine précisent que malgré sa très grande simplicité de préparation, il n’est pas au gout de tous. Ceci du fait qu’à la base il faut aimer l’anguille. Aussi parce que le mélange de viande et de poisson peut rebuter certains palais peu habitués à ce genre de saveurs. Quoi qu’il en soit pour concocter cet Amalona sy Henakisoa il vous faudra compter environ 1h15 de préparation (dont 1h de cuisson).
C'est une recette originaire du royaume d'Efik dans l'État de Cross River et du peuple Ibibio d'Akwa Ibom dans le sud du Nigéria. La préparation est presque identique au Eru du Cameroun voisin. Les deux plats comportent les mêmes ingrédients mais se cuisinent de façon un peu différente.
L’ajlouk de courgette ou "ajlouk qura’a", de la communauté juive française en Tunisie est une salade préparée avec des courgettes cuites qui sont écrasées en purée. C'est un merveilleux mélange d’épices tunisiennes, de la harissa, du poivron rouge, de l’ail et de l’huile d’olive. Il est traditionnellement servi en apéritif dans le cadre d'une kémia (assortiment d'amuse-gueules qui se sert au moment de l'apéritif ou en accompagnement de boissons alcoolisées sur tous les comptoirs de bistrots algériens et tunisiens).
L’Angwa Mo (ou angwamu) est un délicieux plat traditionnel ghanéen composé de riz frit, souvent cuit avec du bœuf salé (tolo beef). Ce plat est également appelé “riz huilé” (oiled rice).
L’abacate recheado com atum est une entrée de Guinée-Bissau qui est définitivement une belle surprise culinaire. Avec des ingrédients comme l’avocat, la noix de coco ou le thon, il est un beau cocktail pour le plaisir des papilles.
En Namibie, il s’agit d’une recette traditionnelle inspirée des influences italiennes. Dotée d’un nom allemand en raison du passé colonial, l’Apfel-Rosinen Risotto se cuisine à la façon du pays. Il est à base de raisins secs, de pommes, de curcuma et de riz basmati que l’on arrose de cidre pour une cuisson en risotto. Un plaisir pour les amateurs de sucré-salé.
C’est une recette consommée par plus de 90% de la population togolaise. Pour la plus part c’est un élément incontournable au petit déjeuner. Ce plat tant aimé par les togolais est un mélange de riz et de haricot. Il est accompagné de ses conjonjons à savoir les pâtes alimentaires, Akpama, Kamani, œuf, piment noir etc…
Cette pâte qui fait la fierté de nombreux togolais se présente sous plusieurs formes. Elle est soit faite à base de mil et de maïs, équivalent du « Tô » burkinabé soit à base de la farine trempée fermentée (émakoumê). Elle est souvent servie avec une sauce. Cette dernière peut varier entre la sauce d’adémè, gboma, ébésséssi, dékoudessi.
Au Togo, avec 100 F CFA il est possible de se procurer deux boules d’Akpan. C’est une spécialité faite à base de farine de maïs. On le considère généralement comme le petit frère du Khôm. Cette recette est souvent emballée en sachet plastiques ou en feuilles de bananier. Consommée régulièrement avec la sauce tomate, elle est accompagnée soit du soja ou du poisson frit.
Galette de maïs cuite à la vapeur, elle se mange avec des tomates, un peu de piment vert et de l’oignon écrasé avec du poisson frit. C’est l’une des spécialités de la région d’Aného, à la frontière du Bénin.
Abobo désigne en langue fon, un plat de haricots bouillis et assaisonnés (ail, oignon, piment, sel, poivre). Il se mange avec du Dja, du piment, de l’huile de palme ou d’arachides, du pain, du massa ou du gari.
Aller au Bénin sans goûter à ce plat, ce serait l’équivalent d’aller au Sénégal sans déguster un bon Tieboudienne: une expérience incomplète! Le Amiwô en langue fon au Bénin veut dire « Pâte à l’huile » (ami = huile et wô = pâte). En général il est cuit dans un fond de tomates qu’on a fait revenir dans un peu d’huile et dilué. Il est encore appelé « pâte rouge » dans certaines villes du pays. C’est une pâte à base de farine de maïs, cuite dans une sauce-tomate épicée et servie accompagnée de poulet frit ou braisé. Plus rarement, ce plat peut s’accompagner de viande ou de poisson. Au Togo, on l’appelle « Djènkoumè » en langue Mina qui veut dire aussi pâte salée (Djè = sel et akoumè = pâte).
« Petits cailloux » ou « chin chin » au Nigéria ou au Ghana, l’Atchomon, est l’amuse-gueule préféré des béninois et des togolais. Ce sont de petites croquettes sucrées à base de farine de blé, souvent la première chose servie à un invité.
Recette assez célèbre du Burundi. C’est fait d’un mélange de banane, d’Indagala (petits poissons frais du lac tanganyika), et de Lengalenga (légumes traditionnels). Ce plat se déguste chaud. Quand ça se refroidit, ça se contracte et se durcit. Ce n'est alors plus comestible. Selon la légende, ce plat est destiné aux mamans qui viennent d’accoucher. Agatoki serait un stimulant qui produit le lait de nourrisson.
Aussi appelé "Ayche" dans l’Est Algérien, le Berkoukes est un délicieux plat, qu’on prépare avec des pâtes roulées à la main appelées “les petits plombs”. C’est un plat complet et riche à l’instar de la Chorba frik ou de l’Harira marocaine, surtout avec l’ajout des légumes dans sa composition. Il est préparé avec du poulet ou alors du “gueddid” (viande séchée). Ce plat est généralement cuisiné en période hivernal. Dans l’Ouest algérien, c’est un mets préparé à l’occasion de certaines célébrations comme le mawlid (commémoration de la naissance de Mahomet, le Prophète de l’Islam)
Entrée incontournable savourée en période de ramadan, il est aussi appelé cigare ou bourek feuilleté. C’est un délicieux rouleau de feuille de brick rempli de viande avec des oignons et de cannelle. Il se déguste généralement avec des quartiers de citron ou comme des nems avec une feuille de salade et quelques feuilles de menthe. Il y a plusieurs recettes de Bourek dans la cuisine algérienne, mais le Bourek à la viande hachée et aux œufs est la plus préférée par plusieurs personnes. On peut y ajouter de la pomme de terre des olives des champignons…etc. C’est un véritable mets traditionnel assez connu et apprécié en Algérie et dans ses environs.
D'après un dialecte algérien, boussou la tmessou se traduit "embrasse le sans le toucher". C'est une pâtisserie traditionnelle algérienne fondante aux graines de sésame, citron, et eau de fleur d’oranger. Ce petit sablé disparaît instantanément dès lors qu’il est mis dans la bouche. Il s’effrite et fond instantanément dans la bouche.
Les bejus, sortes de biscuits à la noix de coco, sont très répandus et connus au Nigeria. Mais ils semblent aussi être connus dans le nord-est du Brésil sous le nom de «bijus». Il est difficile de croire que ce dessert ne se prépare qu’avec 3 ingrédients : noix de coco, racine de manioc, sucre de semoule.
Ce sont des biscuits à l'ananas cuits à la poêle. Ils sont hyper gourmands car cette cuisson à la poêle les rend très moelleux. A mi-chemin entre le beignet et le biscuit, ils sont rapides à cuisiner sans four, ce qui peut parfois être appréciable. Banfora est aussi le nom d'une ville du Burkina Faso dans la région des cascades, une ville qui s'est développée grâce à la canne à sucre... donc c'est quasi-normal d'avoir des biscuits de cette région!
Ce sont des tuiles au sésame super fines, ultra-croustillantes avec à la fois un goût de beurre, de caramel et bien sûr de sésame. Fait étonnant lors de la cuisson, il ne faut pas dépasser les 8 biscuits par plaque. Aussi à chaque fois il ne faut pas que la pâte dépasse la moitié d'une cuillère à café.
Le plat tient son nom de Polana, banlieue de Maputo et de Bolo qui veut dire gâteau en Portugais. C’est un délicieux dessert traditionnel souvent servi pour des occasions spéciales. Il est composé de purée de pomme de terre et de poudre de noix de cajou, créant une texture unique et lisse ainsi qu’un riche goût de noisette délicieusement relevé par les zestes d’agrumes et l’essence de vanille.
À Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, on le retrouve au menu dans presque toutes les familles. C’est un vrai plat « national » affirment les Ouagalais. Le Babenda est composé principalement de feuilles d’oseille et d’autres feuilles locales. Il peut se cuisiner de plusieurs manières, mais l’ingrédient principal reste les feuilles d’oseille qui lui procurent un goût délicatement acide. Selon les goûts, le Babenda peut être cuisiné avec de l'arachide pilée ou du riz, du poisson séché, le tout accompagné de différents assaisonnements. La particularité du Babenda réside dans le fait qu’on peut l’associer à divers ingrédients. On peut le savourer avec un autre plat local, le « tô de maïs ou de mil », accompagné d’une sauce, du poisson frais ou de la viande.
Nutritif, bio, et sans gluten, cette recette est une bouillie lactée, à base de fonio (Le fonio, est une toute petite céréale dont les grains, minuscules, mesurent environ 1 à 1,5 mm, et qui est originaire d’Afrique de l’Ouest). Encore appelée Acha, elle est traditionnellement servie au petit déjeuner au Nigeria et en Afrique de l’Ouest.
Le Baghrir ou crêpe mille trous est une crêpe marocaine préparée avec de la semoule de blé dur. Elle a la particularité d’être cuite seulement d’un côté et sur laquelle se forment une multitude de trous minuscules pendant la cuisson. Elle est traditionnellement trempée dans une sauce préparée avec du beurre et du miel mais peut aussi être agrémentée d’huile d’olive, de sucre, de confiture ou de pâte d’amlou (amandes grillées, huile d’argan et miel).
De bœuf, de springbok ou encore d’’impala, le Biltong est une viande très appréciée en Afrique australe. Dans un premier temps marinée de longues heures dans un mélange à base de sel, de cassonade et de vinaigre, puis ensuite séchée, elle se déguste en batonnets, lanières ou morceaux séchés souvent épicés. En Namibie comme en Afrique du Sud, il est très répandu et est consommé le plus souvent comme en-cas au cours de la journée.
Élément très important dans la vie des namibiens, le Braai (prononcez « braille ») dérive d’un mot afrikaans désignant la viande grillée sur un feu à l’extérieur. C’est donc l’équivalent namibien du barbecue. On mange en effet beaucoup de viande de gibiers en Namibie que l’on fait griller (zèbres, autruche, koudous, impala…). Il se cuisine généralement avec de la viande épicée de bœuf, mouton, gibier, poulet ou porc.
Si vous préférez le poisson et les fruits à la viande, alors le Bùzio est définitivement un plat à essayer au Cap-Vert. Cet aliment cuit de façon lente est généralement préparé avec des moules (bien que d’autres crustacés puissent également être utilisés) et de la sauce de soja. Moins copieux que la Cachupa capverdienne, le Bùzio est préférable pour un déjeuner ou un dîner plus léger, ainsi que pour un repas de fête.
Si la Cocada Amarela a été réellement inventée en Angola, sa version originale est une importation des colons portugais. Le plat signifie littéralement "macaron jaune". C'est un dessert sucré où a été ajouté de la noix de coco pour en faire un dessert local.
La Cachoupa est un plat traditionnel du Cap-vert. Comparable à la feijoada brésilienne, c’est une sorte de ragoût à base de maïs, de haricots et de légumes. Les légumes et la viande (ou poisson) dépendent de ce qui est disponible. Il peut ensuite se décliner en plusieurs variantes suivants les ingrédients à disposition : cachupa simple, avec peu ou pas de légumes, des féculents et de la viande cachupa rica.
Le couscous au beurre est une spécialité nord-africaine qui est populaire pendant le mois de Ramadan. En Algérie et en Tunisie, on l’appelle "mesfouf" et on le mange souvent, accompagné d’un verre de leben (babeurre obtenu à partir de lait cru fermenté spontanément), pendant le "suhūr", qui est le repas consommé à l’aube avant le jeûne. Ce plat est également servi lors de fêtes traditionnelles ou de repas en famille. Il existe de nombreuses recettes régionales de mesfouf, certaines salées et d’autres sucrées. La version algérienne est typiquement servie comme plat principal avec des petits pois et des fèves.
Succulente et délicieuse recette est faite à base de haricots rouges, de poisson fumé et de maïs. C’est un véritable bourratif mais ô combien délicieux! Plat originaire du Nord-ouest du pays, il est également très appréciée dans la région de l'Ouest Cameroun.
Les Claclos, cracros ou encore cacros sont les noms qu’on donne à ces beignets ivoiriens faits à base de banane plantain et de farine.
Ce sont de simples crevettes grillées en sauce qui nous viennent de l’Angola, un pays situé sur la côte sud-ouest Atlantique de l’Afrique. Le plat signifie “crevettes grillées avec sauce” Il est populaire le long de la côte balnéaire et est couramment préparé sur les barbecues en extérieur. "Les camarãoes grelhados com molho cru" sont l’autre nom de cette délicieuse recette préparée avec une marinade à base d’oignons verts, d’ail, de cumin, de vinaigre de vin blanc et de sel.
Les chin chin sont de petites croquettes apéritives frites d'Afrique de l'ouest, sucrées et parfumées à la noix de muscade. Elles étaient à l’origine préparées pour des occasions très spéciales et surtout pour les anniversaires mais il a évolué avec le temps. Des chin chin sont vendus aujourd’hui dans tous les coins de rues, les épiceries, les kiosques et les supermarchés nigérians. Et, malgré leur goût sucré, ils sont les amuse-gueules africains par excellence.
Le Chimodho qui est également connu sous le nom de Mupotohayi, est essentiellement une forme de pain à la farine de maïs qui est populaire au Zimbabwe. Il se mange tel quel, tartiné de beurre ou avec un peu de margarine, de la confiture ou de la marmelade. Il est assez facile à faire et demandera peut-être un peu de temps à certains pour en apprécier le goût.
Le Chinaka est une spécialité de l’est de la Zambie. C’est un aliment qui est cuit à partir d’un tubercule, de la taille de petites pommes de terre à l’état sauvage. Il est cuit avec de la poudre d’arachide et les épices. Il permet de faire un délicieux sandwich dans lequel vous pouvez ajouter du fromage, de l’oignon, ou de la salade. Le Chinaka sert généralement d’accompagnement.
Voici un plat tunisien et algérien qui associe parfaitement l’héritage ottoman et la méthode de cuisson berbère. Le Douida Mfawra est une spécialité de Jijel (belle ville côtière d’Algérie dans le Nord-est du pays). Cette espèce de patte faite à la main est aussi utilisée pour un autre plat traditionnel appelé "Trida". Il se compose de cheveux d’ange (fines vermicelles) cassés cuits à la vapeur et servis avec un ragoût de viande d’agneau ou de poulet. Très apprécié en Afrique du Nord, il est généralement servi lors des mariages ou d’occasions spéciales car il est facile à préparer en grande quantité. C’est aussi une tradition de préparer ce plat pendant le nouvel an musulman. Il s’accompagne de deux sauces : une blanche et une rouge.
Le Dambou est un plat typique du Niger, cuisiné à base d’un mélange de semoule et de feuille de moringa. Mais on peut aussi l'adapter selon les ingrédients à disposition. On le mange le Dambou en général pour patienter le repas de midi lors des fêtes.
C'est l'un des plats les plus typiques et les plus traditionnels du Botswana. Il se compose de haricots, de maïs et d'agneau. Le mélange de haricots est cuit à feu doux, et lorsqu'il est presque prêt, l’agneau est rôti. Ensuite, on mélange le tout dans un seul plat, servi avec un brin de persil. Le plat est couramment servi lors des grandes célébrations comme le mariage, et les funérailles.
Véritable classique de la cuisine nigériane, l’Efo Riro est le résultat d’un mélange soigné d’épices et de légumes rigoureusement sélectionnés. Généralement accompagné de foufou, d’igname et de viande, il est incontournable lors des grandes occasions.
Ceci est une recette originaire de la région du Sud-ouest Cameroun, plus précisément chez les peuples « Bafaw ». Il s’agit de macabos râpés et cuits avec de l’huile de palme ainsi que d’autres condiments aromatiques. Au Nigéria aussi, il est cuisiné de façon similaire chez les peuples « Efiks » et « Ibibios » et ils l’appellent "Ekpang Nkukwo".
Lorsque l’on parle du plat de Eru dans la cuisine camerounaise, comprenez qu’il s’agit d’un mélange de deux légumes : l’Okok et le Water Leaf (une sorte d’épinard à petites feuilles). Bio et super délicieux cette spécialité qui nous vient du Sud-Ouest du Cameroun est un mets qui fait pratiquement l’unanimité en matière. Le Eru est un plat très prisé de la cuisine camerounaise, il est simple à réaliser et surtout savoureux.
L’etor ou otor est une purée d’ignames traditionnelle du Ghana enrichie à l’huile de palme. Au Ghana, l’Otor est considéré comme un plat sacré et festif. Il fait partie intégrante de la culture du pays. L’igname et les œufs jouent un rôle essentiel dans les traditions et pratiques ghanéennes.
L’origine de ces petites boulettes végétariennes est assez contestée au Moyen Orient. Si d’aucuns attribuent cette recette à l’époque pharaonique d’Egypte, d’autres estiment qu’elle vient d’Inde, ou encore d’Israël. Ce n’enlève pas leur goût succulent. Les falafels peuvent être servis dans une assiette ou en sandwich dans une Pita. Ils sont généralement accompagnés de Houmous, tahini, légumes en saumure (comme le navet), mais aussi de salade de concombre et tomate en petits dés, chou rouge ou aubergines frites pour ne citer que quelques accompagnements standards. La version égyptienne d'origine utilise des fèves à la place des pois chiches.
Le Folong est une sorte d'épinard sauvage très consommé au Cameroun et en Afrique en général. Il se cuisine facilement et s'associe à presque tout. Il est riche en fibres, et plein de vertus d’après les diététiciens. Ce plat est un classique de la cuisine camerounaise. Très délicieux, sa préparation est hyper simple. Il se cuisine avec la viande, du poisson fumé, le poulet fumé ou des crevettes en fonction des goûts. Cette délicieuse recette s’accompagne avec du plantain mûr cuit vapeur ou frit, du manioc, du bâton de manioc, de l’igname ou autre complément au choix.
Les Ful Medames plus simplement appelés foul, sont un petit-déjeuner végétalien d’Egypte composé de fèves cuites aromatisées au jus de citron, à l’ail et servi avec de l’huile d’olive, du persil haché et des tomates. Ful est un mot arabe au pluriel qui signifie fèves. Medames est un mot copte qui signifie “enterré”. En effet à l’origine, ce plat était cuit dans une marmite enterrée dans des charbons ardents. Ce plat, peu cher est considéré par les Égyptiens comme un “don de Dieu”.
Ce plat traditionnel guinéen plus précisément de la région du Fouta est fait à base de fonio (céréale très fine et peu répandue en Afrique). Il se consomme en général les soirs. On dit que le Foutti est qualifié généralement de repas des pauvres car il ne contient ni viande, ni poisson. De nos jours, il est bel et bien consommé dans les familles aisées car il est succulent et bon pour la santé. Le plus pour la femme active et pressée, est qu’il est rapide à faire.
Le flan de coco est un dessert traditionnel du Gabon élaboré à partir de lait de coco, de noix de coco râpée, d’œufs, de sucre et d’extrait de vanille. Son origine serait liée à la colonisation française en Afrique de l’ouest. Il est également célèbre aux Antilles où il porte le nom de flan antillais ou de flan de coco à l’antillaise.
Le Gboma dessi est une sauce célèbre au Togo. Elle est d’ailleurs appelée la « sauce feuille ». Une fois préparée, cette sauce peut s’agrémenter de viande, crevette, crabe ou poisson fumé. Il peut se servir avec plusieurs accompagnements comme le riz blanc.
C'est un plat de luxe que l'on mange chez les Mossis au Burkina. En saison sèche, on mange le "Gonré lisse", c'est à dire préparé uniquement avec des haricots. Au moment de l'hivernage (de juin à octobre environ), on le prépare avec des feuilles d'haricots. Il est alors " rugueux ". Sa préparation est simple et consiste à faire des boules dans de larges feuilles après avoir pilé et écraser le haricot à la meule. Pour les manger, on enlève les feuilles et on les accompagne d'huile d'arachides ou de coton.
En Somalie si vous voulez manger quelque chose qui se prépare facilement, vous ne pouvez pas passer à côté du Galey iyo Oumbo. Maïs en sauce à la noix de coco, son goût complexe peut laisser penser qu’il faut fournir beaucoup d’effort pour le préparer. En fait, la cuisson consiste à tout mettre l’ensemble des ingrédients dans un pot et attendre que ça cuise. La seule épice dans ce plat tropical est le curcuma, qui donne au maïs une subtile saveur terreuse et une belle couleur dorée.
La Harira est une soupe traditionnelle marocaine, pas toujours digeste et aux propriétés nutritionnelles contestables. Néanmoins, elle est toujours appréciée des marocains pour rompre le jeûne du Ramadan. D’origine andalouse, elle se compose de tomates, de viande, d’oignons et de légumes secs. On la sert accompagnée d’œufs durs, de crêpes au miel ou de pâtisseries marocaines.
C’est un délicieux plat végétarien épicé, populaire en Guinée Equatoriale, à base de gombo et de piment habanero. L’histoire du Hot curried okra révèle que c’est un plat métissé qui résume la rencontre de l’Inde et de l’Afrique. Car dans leurs voyages commerciaux sur les côtes africaines, les épices au curry indiennes se sont mélangées avec le gombo d’Afrique pour produire des saveurs délicieuses.
Le hmiss (hmisse, hmis, h’mis ou h’miss) est une salade cuite de poivrons et tomates, arrosée d’huile d’olive, qui est une des entrées les plus prisées pendant le mois de Ramadan. Elle se sert tiède ou plus fréquemment froide et se déguste idéalement avec un bon pain maison tel que le « kesra », ou une galette kabyle appelée « arhlum ».
C’est est un pain sous forme de galette préparé à base de semoule de blé dur, de beurre ou d’huile d’olive et de lait ou d’eau. Dans l’Est du Maroc, la harcha est aussi appelée Mbesses.
Prononcer Henoumb’ritch. Il s’agit de viande cuite sans eau. Autant dire que c’est très riche, très gras, très huileux. Pour un malgache, il est peut être mal vu de servir de la viande sans morceau de gras. Ce plat se mange donc avec de bons morceaux de viande. Il existe deux déclinaisons : zébu et porc. Le plat au porc s’appelle Henakisoa ritra. Cette recette ne se mange pas toute seule telle quelle. On l’accompagne généralement avec du riz blanc.
Encore appelé Igisafrya, le mot signifie « marmite » en kinyarwanda, l’une des langues officielles du Rwanda. Le plat se nomme ainsi parce qu’il est préparé entièrement dans une seule et même marmite. Ce délicieux mets est fait à base de poulet de légumes et de bananes plantains.
L'Ifisashi est un plat traditionnel végétarien de la Zambie, préparé avec des épinards et des arachides. Il est généralement servi avec du Nshima (une purée à base de farine de maïs). C’est une recette également très prisée en Tanzanie et au Malawi.
Ce sont des fritures de petits poissons venant du Lac Kivu très connus au Rwanda et en RDC. Les Isambaza sont servis dans divers restaurants spécialement dans la province de l’ouest où se trouve ce lac et même dans la capitale à Biryogo (Nyamirambo). Bien frits, ils sont moelleux, fondant en bouche.
En dialecte égyptien, Koshari signifie « riz aux lentilles égyptien ». C’est un plat végétarien fait à base de riz, et de lentilles, mélangés aux pâtes (macaroni), agrémenté de sauce tomate épicée et garni d’oignons frits caramélisées. Croustillants, il est servi arrosé d’une sauce égyptienne appelée Dukka ou Duqua. Le Koshari est réputé en Egypte car en plus d’être moins coûteux et rassasiant, il est Vegan. Certains ingrédients de ce street-food populaire sont facultatifs. La sauce en grande partie relève la saveur du Koshari. Elle est préparée à base de tomates aromatisée à l’ail, vinaigre et un éventail d’épices appelé Baharat (en dialecte égyptien cela signifie épices).
Le koba ravina, prononcé « koub’ rav’n », est un dessert appétissant malgache. Sa préparation nécessite une grande patience, mais il se déguste facilement. Il est fait à base de farine de riz gluant, de bananes, de cacahuètes et est cuit dans des feuilles de bananier. Il peut aussi être agrémenté de vanille, véritable ressource naturelle de Madagascar. Le koba ravina est consommé au quotidien par l’immense majorité des malgaches, que ce soit en collation ou en dessert. Les Koba sont concoctés par des vendeurs ambulants qui parcourent ensuite les rues des quartiers aux cris de « Koba… Koba… vao mafana ! » (« Des Koba… des Koba… tous chauds »).
Salé, épicé et très croquant, le kuli-kuli est un biscuit apéritif très répandu en Afrique de l’Ouest. Il est fait exclusivement à base d’arachide, mais sa préparation requiert quelques tours de main particuliers. Les kuli-kuli se présentent traditionnellement sous la forme de petits bâtonnets, sous forme d’anneau ou encore sous forme de petit amalgame de pâte. Ce sont les trois formes principales les plus répandues en Afrique mais il en existe d’autres.
C’est un plat typiquement ghanéen réalisé à partir de maïs blanc fermenté et largement consommé dans l’ensemble du pays par les populations au sud du Ghana. Le kenkey est souvent accompagné de poissons frits très appréciés dans toute l’Afrique de l’ouest. Il est également servi avec du shito, une sauce à base de poisson fumé et de crudités comme des poivrons taillés.
Tout simplement délicieux et relativement simple à réaliser, il s’agit simplement d’un émincé de poulet au lait de coco (kuku wa nazi en swahili). On l’accompagne en général d’un genre de galettes appelé "Chapatti". Il existe d‘ailleurs différentes variantes de ces galettes dans la région.
C’est un plat éthiopien mais aussi érythréen fait à base de bœuf cru finement haché et mélangé avec une poudre épicée nommée « mitmita » et un beurre assaisonné (niter kibbeh). Le kifto est souvent servi sur de l'injera (sorte de crêpes), accompagné de fromage frais et de légumes verts. Il est particulièrement consommé à l'occasion des grandes fêtes.
Spécialité très facile à faire et délicieuse surtout les soirs pluvieux, cette soupe est un savant mélange de tubercules (manioc, igname). Explosion au palais de différentes saveurs qui s’allient à merveille avec la pointe de goût du poisson fumé.
C'est une salade de tomates et d’oignons frais très populaire en Afrique de l’Est, en particulier au Burundi et au Kenya. Cette salade accompagne les grillades et les plats de riz . La particularité de cette salade est sa douceur du fait que les oignons sont trempés dans de l’eau salée pour enlever l’acidité
Le kakro (ou kaklo) est un délicieux snack traditionnel du Ghana, que l'on retrouve également en Côte d'Ivoire. Il se compose d'un beignet à base de bananes plantains très mûres. Une chose importante à considérer lors de la préparation d’un kakro consiste à s’assurer d’utiliser une banane plantain trop mûre. Les bananes plantains mûres sont douces et molles et de couleur jaune comme une banane. Le kakro est traditionnellement préparé à partir d’un pot en terre cuite ghanéen appelé l’asanka, qui ressemble beaucoup au mortier et au pilon. C’est un plat apprécié comme collation ou comme repas léger et est souvent accompagné d’un ragoût ou d’une sauce.
La kesra est un pain algérien originaire de l’Est à base de semoule. Elle possède la forme d’une galette. Appelée khobz ftir à Alger, sa recette est très simple. Traditionnellement, elle n’est composée que de semoule, d’huile, de sel et d’eau. Pour la réalisation de la kesra, les Algériens utilisent un faitout en fonte avec des stries dans son fond. Sans cet ustensile, on peut faire des rayures à l’aide d’emporte-pièces. Cette recette est un incontournable accompagnement des soupes comme la chorba, la harira, mais aussi de salades de poivrons.
Sauce originaire de la côte poissonneuse de la Guinée, traditionnellement très pimentée (à ajuster donc selon le goût). Sa préparation est faite à base de poisson-chat fumé aux légumes. Elle peut également se faire avec du poisson frais. Il est permis d’utiliser plusieurs légumes selon la saison et au gré de vos fantaisies: patate douces, courge, manioc, carottes etc… L’huile de palme peut être remplacée par de l’huile d’arachide ou similaire. C'est la grande spécialité reconnue de la basse côte, et très populaire pour sa simplicité dans les régions Soussou, Baga, Téméné, Landouma.
Le khôm est un plat togolais fait à base de farine fermentée de maïs et de manioc. Il s'accompagne avec une sauce tomate ou yébéssissi et du poisson frit, de l’oignon coupé en tranches, sans oublier l'incontournable piment noir appelé « Ebessé Fionfion».
C’est un pain plat très prisé non seulement en Somalie mais aussi dans les pays avoisinants comme le Yemen, l'Ethiopie ou encore Djibouti. Il est un cousin du pain plat d’Ethiopie et d’Érythrée appelé « iniera ». Le lahoh peut se manger aussi bien en salé avec du bisbas (mélange d’épices traditionnel yéménite), du s’hug (condiment épicé à base de piments). Il est aussi l’ingrédient clé du shafout (yaourt épicé). Il se déguste également en sucré, un peu comme des pancakes avec du miel ou du sucre.
En principe, ce plat encore appelé Oluwombo n'était préparé que pour la royauté. Mais aujourd'hui, il fait partie de la cuisine traditionnelle ougandaise. Pour le faire, on utilise du poulet, de la chèvre ou du bœuf, que l'on cuisine à feu doux dans des feuilles de bananier. La touche spéciale est la sauce aux cacahuètes, qui rehausse encore plus le goût de la viande choisie pour faire de ce délicieux plat.
Le mafé est une sauce à base de pâte d'arachide originaire du Mali et du Sénégal, consommée dans toute une partie de l'Afrique subsaharienne. Au Mali, « Tiga dèguè na » signifie « la sauce de pâte d'arachide
C’est une spécialité de la cuisine algérienne, et plus précisément de Kabylie. Elle est préparée en majeur partie à des occasions très spéciales à l’instar d’un nouvel accouchement dans une famille. Ressemblant à une omelette, c’est un véritable gâteau à la semoule et au miel cuit à la poêle. C’est un plat riche en miel qui permet de donner des forces et favoriser la montée de lait. Encore appelé « tahboult » c’est une de galette aux œufs faite à base de farine qu’on arrose de miel parfumé à la fleur d’oranger. Bon à savoir, on prépare également cette saveur pour le petit-déjeuner ou à l'heure du goûter même s'il n'y a pas de nouvelle maman à la maison.
Il s’agit d’une recette très particulière de tajine marocain, traditionnellement servie lors de la fête de l’Aïd el-Kebir et préparée à base de collier d’agneau, d’amandes, de raisins secs, de miel et de cannelle, le tout étant subtilement équilibré par le mélange du Ras-El-Hanout. Le plat est préparé des jours avant la fête, la viande devant cuire de longues heures, pour se détacher sans effort. Dans la recette traditionnelle, de la graisse de rognon était ajoutée pour former une espèce de film protecteur, ce qui permettait de conserver le plat à une époque où il n’y avait pas de réfrigérateur.
C’est un biscuit du Malawi préparé à base de patates douces. Il est légèrement sucré, et possède une texture spongieuse contrairement aux cookies ordinaires. Le Mpatata se déguste en dessert ou même en petit déjeuner. Les malawiens le dégustent en snack également.
Le Mermez est un copieux ragoût de pois chiches aux oignons avec de la viande, généralement du bœuf ou de l’agneau. Plat traditionnel tunisien facile à faire, son processus de cuisson est tout de même un peu long. Les pois chiches doivent être trempés au moins 12 heures ou toute la nuit pour faciliter la cuisson et la digestion. La viande quant à elle doit être très tendre et bien imprégnée d’épices. Le Mermez est beaucoup plus consommé en hiver comme le "Lablabi" (autre plat traditionnel tunisien à base de pois chiches). Il est servi avec un pain à croûte épaisse.
On l’appelle trivialement la « crêpe du Bénin ». Cette galette de riz fermenté est servie généralement comme dessert lors des agapes. Il existe une version à base de farine de mil, mais aussi une qui mélange les 2 farines. Pour l’histoire, les galettes de massa ont été introduites en Afrique par le peuple Haoussa. Les Haoussas sont un peuple du Sahel établi au nord du Nigéria et dans le sud du Niger.
Encore appelé "Yébessessi" au Togo voisin, tout amoureux d’épices ne peut que tomber sous le charme du Moyo. Accompagné d’Akassa, ce plat aux vertus thérapeutiques est très populaire dans la sous région ouest-africaine.
Le Bongo (Aframomum citratum) est une épice typiquement camerounaise qui ressemble à la noix de muscade par sa forme. Au Cameroun, il est l’un des composants principal du plat. Le Mbongo-Tjobi est donc une sauce noire aux écorces brûlées. Un délice savoureux et aromatisé, propre aux Bassas du Cameroun. En langue Bassa, Tjobi veut dire poisson. La préparation est très longue et difficile : il faut presque une journée pour brûler et mixer les aromates et condiments qui le composent, le Mbongo (poivre sauvage du Cameroun) et le Hiomi (écorce de l’arbre à ail). Ce plat peut être accompagné avec du plantain mur, des tubercules de manioc ou encore du macabo.
La Mloukhia est un plat traditionnel tunisien et plus largement du Maghreb et du Moyen-Orient. Il s’agit d’un ragoût de viande de bœuf ou d’agneau cuisiné dans une sauce très riche à base de corète potagère séchée et d’huile d’olive ou d’huile de tournesol. Traditionnellement, on prépare la Mloukhia avec de la viande de bœuf, et elle est parfois accompagnée de morceaux de tripes, sur le feu doux d’un kanoun (charbon de bois), pendant au moins huit heures d’affilée. On la sert aussi souvent avec des merguez. Le nom mloukhia vient du mot arabe malek ou malik, qui signifie “roi”. C’est pour cette raison qu’en Tunisie, on appelle ce plat “la délicatesse du roi”.
C’est un plat et un mode de préparation de la nourriture dans le bassin du Fleuve du Congo notamment en République démocratique du Congo et en République du Congo. Il s’agit d’une préparation mise en papillote faite de feuilles de bananier, et mise à la cuisson soit en un four, soit directement sur une grille mise au-dessus d’un foyer. La préparation la plus populaire est le Liboke de poisson, (généralement du capitaine, anguilles, silures) mis en cuisson avec des oignons. Ce plat possède d’incroyables vertus pour la santé.
Ce plat se compose de feuilles de manioc réduites en compote (proche de l’épinard), d’ail, de lait de coco ainsi que l’arachide moulue. Simple mais délicieux, il s’accompagne généralement de riz et peut être sublimé par l’ajout de fruits de mer et de crustacés tels que des crevettes ou encore des petits crabes. Le Matapa est un plat traditionnel qui se déguste généralement en famille.
Melktert veut dire tarte au lait en Afrikaans (langue germanique issue du néerlandais, parlée en Afrique du Sud). C’est un dessert qui a une croûte de pâte sucrée et une garniture de crème onctueuse faite à partir d’œufs, farine, lait et sucre. Dans certaines recettes, la crème est cuite avec la pâte tandis que dans d’autres, la crème est préparée séparément et versée dans la pâte avant de servir. Cette tarte au lait est un des desserts favoris d’Afrique du Sud pour le thé, les fêtes d’anniversaire ou pour déguster juste après le dîner. Elle est généralement servie en parts d’une grande tarte, mais peut aussi être préparée en petites tartes individuelles et même en bouchées.
Les mandazi sont des beignets de noix de coco parfumés aux épices traditionnelles de la côte swahili, qui comprend la Tanzanie, le Mozambique et le Kenya.
Encore appelé « Pap », ce plat est une traditionnelle semoule de maïs, servie en accompagnement et privilégiée au quotidien par la population namibienne. A base de farine de maïs, d’eau bouillante et de sel, ce mélange consistant est l’élément essentiel de l’assiette. Cette semoule collante, traditionnellement dégustée à la main est idéale pour compléter les petits plats mijotés aux légumes et à la viande.
Le Mokimo est un plat copieux cuisiné à partir de pommes de terre. C’est une recette traditionnelle particulièrement délicieuse. Il est servi généralement accompagné de recette de viande, notamment de la viande de chèvre en sauce. Ce plat peut aussi être accompagné de Nyama Choma, une spécialité du pays très populaire. Il s’agit d’une viande grillée de bœuf, de poulet, de poisson… Dans sa préparation, d’autres ingrédients sont ajoutés pour agrémenter le goût du plat. Il s’agit du maïs, du petit pois, des feuilles d’épinards ou d’autres feuilles de légumes verts. Ce plat se prépare en seulement quelques minutes.
L’origine du Maharagwe remonte à l’arrivée des Indiens au Kenya. C’est un ragoût de swahili très délicieuse grâce à sa consistance épaisse et beurrée. Il est particulièrement indiqué d’accompagner ce plat avec du chapati chaud. C’est une sorte de pain kényan avec une texture bien différente. Le Maharagwe est préparé à base de haricots rouges et de lait de coco. Le lait de coco est souvent préparé à la main par les Kényans afin d’obtenir un liquide particulièrement crémeux et sucré.
Le mokary est une galette qui se prépare originellement avec du riz blanc trempé quelques heures, voire quelques jours, auquel on incorpore du lait de coco. On peut facilement s’en procurer dans les rues auprès des marchands ambulants. Vous reconnaîtrez ces petites spécialités malgaches par leur couleur blanche et leur forme très bombée. Dégustée le matin avec du café, il se décline en de multiples variantes et peut se manger à d’autres moments de la journée accompagné de mets salés.
Véritable emblème de la street food malgache, cette brochette marinée se prépare avec du zébu, mais là encore, toutes les compositions sont possibles. Les stands de masikita fleurissent à la tombée de la nuit et réunissent tout le monde autour du "fatapera", le barbecue malgache. Idéalement, on savoure ces spécialités sur la plage, accompagnées d’une bonne dose d’achard (sorte de légume d'origine créole, mais très consommée à Madagascar), de préférence pimenté.
Délicieux beignets à la vanille, ils se laissent déguster à n’importe quel moment de la journée. Pour une variante encore plus gourmande, il existe une autre formule faite à base de banane (mofo akondro). Servis chauds, ils constituent un petit déjeuner ou un goûter délicieux et consistant.
C’est un pain ou une galette salée typique des Comores à base de lait de coco. Il se mange aussi bien avec une sauce tomate à base de poulet ou de viande, qu’avec de la viande grillée ou du poisson frit. Il est conseillé de relever le goût de ces galettes avec un peu de beurre et de les manger lorsqu’elles sont encore chaudes.
De sa traduction littérale Mkatre wa siniya veut dire " gâteau du siniya". Le siniya désignant pour sa part un plateau rond, en inox, très utilisé aux Comores. Très prisés lors des fêtes et célébrations diverses, c’est un gâteau succulent qui nécessite lors de sa préparation une certaine expérience.
Le Maheberawi est une assiette mixte de viande à base de viande. Elle combine généralement plusieurs ragoûts comme le key wat (ragoût de bœuf), les tibs (cubes d'agneau, de bœuf ou de chèvres cuites avec du beurre éthiopien et des herbes) et le kitfo (bœuf haché).
Ce ragoût de lentilles rouges riche et épicé est un plat végétarien très prisé en Ethiopie. Fait avec des oignons sautés, du berbère, de la cardamome et quelques autres ingrédients magiques, le misir wat est le plat réconfortant végétarien par excellence.
Le mitmita est un mélange d’épices en poudre utilisé dans la cuisine éthiopienne avec des pili-pili moulus, de la cardamome, des clous de girofle, du sel et parfois du gingenbre ou du cumin. On s’en sert pour préparer le Kefto, autre plat mythique éthiopien.
C'est sans aucun doute le plat typique le plus célèbre d'Ouganda. Le Matooke est un ragoût de poulet et de bananes plantains vertes assaisonnées de plusieurs épices différentes. Pour faire ce plat, on fait une purée de banane, que l'on mélange à du poulet et à plusieurs légumes différents. Pour le préparer, on utilise du poivron vert, des oignons, de l'ail, de la coriandre, du curry, du gingembre, des piments et du lait. Le résultat est un plat avec un goût délicieux, que vous pourrez goûter n'importe où dans le pays.
Cette recette est d'origine arabe. D’après sa traduction, elle désigne du pain et de l’œuf. Le plat est justement une pâte de blé très fine, farcie avec de la viande hachée frite et un œuf cru. Bien qu'une minorité de la population soit musulmane, la cuisine arabe à l’exemple du Mkate Na Mayai est présente dans de nombreuses régions de l’Ouganda.
C’est un plat qu’on retrouve généralement au menu du mois de Ramadan. Le Moin-Moin est un gâteau de haricots, cuit à la vapeur. Certains l’appellent le « Kinder surprise africain » parce que par définition, le moin-moin est fourré de plein de bonnes choses (thon, sardines, oeuf etc). Il peut s’accompagner de bouillie ou se manger tout seul. Certaines étapes de sa préparation sont similaires à celles du Ata (beignets de haricots).
Ce plat de la cuisine du Botswana est préparé avec des intestins de vache, de mouton ou de chèvre. Avec ces produits tranchés, on prépare un ragoût, qui est servi avec des pommes de terre et des petits pois en accompagnement. Pour lui donner du goût, on utilise du chili, du gingembre et de l'ail. Il est très consommé dans l'ensemble de l'Afrique australe.
La Moréia (murène frit) est l’un de ces plats qui témoignent des fortes influences portugaises que la culture capverdienne a eues au cours des décennies. C’est un aliment de base de la cuisine portugaise et également l’un des plats les plus populaires du Cap Vert. Le secret de sa préparation consiste à saumurer brièvement la murène, puis à la couper en petites portions et à la faire frire jusqu’à ce qu’elle soit croustillante. Au menu de la plupart des restaurants et bars du Cap-Vert, la murène frit est idéale pour le déjeuner ou le dîner et constitue également un délicieux en-cas à déguster accompagné de cocktails. Déguster de la murène frit avec des amis pendant une chaude nuit d’été est certainement l’une des meilleures choses à faire dans ce pays.
Très commandés dans des bars, Musokoro sont des viandes préparées au four. On les consomme avec en accompagnement des frites, Kawunga (couscous de maïs avec du haricot) ou banane.
C’est une sorte de nougat croquant fait à base d’arachides torréfiées. Il se présente sous la forme de petits carrés plats. Cette petite merveille très populaire en Guinée Équatoriale et au Ghana est également appelé "Kongodo" dans certaines régions.
Voici un des plats nationaux le plus célébré au Ghana. Le Nkate Nkwan est une soupe à base d’arachides. Beaucoup de gens l’appellent aussi peanut butter soup. Dans la variété de soupes d’arachides préparées en Afrique de l’Ouest, cette version se distingue du fait qu’elle se fait simplement en ajoutant de la sauce aux arachides à une base de soupe à l’oignon, à la tomate et au piment. Elle est presque toujours servi avec de l’Omo tuo (plat de riz ghanéen originaire du peuple Haoussa), mais se consomme aussi bien avec n’importe quel type de fufu.
Le Ngoma Dessi est une sauce appelé la « sauce feuille » au Togo. Il peut s’agrémenter de viande, crevette, crabe ou poisson fumé. Ce délice peut être servi avec une variété d’accompagnement comme le riz blanc.
Ces beignets sont une spécialité sénégalaise et sont un véritable délice. Ils sont précisément d'origine Peulh, une ethnie présente principalement en Afrique de l’ouest.
C'est sans doute le plat ougandais le plus étrange, parce que cuisiné à base de sauterelles frites et salées. Vous pouvez en trouver sur les stands de rue, car c'est un en-cas devenu très populaire. Pour sa cuisson, on retire les pattes, les antennes et les ailes des sauterelles avant de les faire frire. Cette recette ne convient peut être pas aux amoureux des animaux, mais fait partie de la tradition et de la culture de ce pays.
Il s'agit des fourmis blanches frites, un autre plat à manger en Ouganda, aussi bien sur les stands de rue que dans certains restaurants. Les fourmis blanches sont un vrai régal pour les plus petits, et un délice pour les palais les plus exigeants.
De son nom scientifique « Gnetum africanum » le Nkumu est originaire du Sud-Ouest du Gabon. C’est un plat composé principalement de crevettes et de l’huile de palme. Il est préparé quotidiennement et même durant les manifestations joyeuses. Il faut noter que l'élément primordial du Nkumu est le sel indigène parce qu’il lui donne un goût salé si particulier C’est une recette qui fait l’unanimité après une dégustation accompagnée de manioc ou de banane pilé.
Ce plat est un inconditionnel des grandes tables au Gabon, à l'intérieur du pays particulièrement. Le Nzaka est en fait du concombre écrasé, bien malaxé puis conditionné dans des feuilles. Pour relever le goût, on y ajoute de la viande ou poisson et des assaisonnements. Il se déguste avec du manioc ou de la banane plantain verte ou mûre. La réussite de sa cuisson se vérifie généralement à sa couleur blanche et l’aspect durci du paquet. Vous ne le retrouverez que lors des grandes occasions du type mariage, Anniversaire ou chez quelques « nantis » qui peuvent se permettre, l'excessif coût de sa préparation. Ce mets connaît différentes appellations selon les pays. Au Cameroun on parle de « Nam gon ».
C’est un plat d’accompagnement ghanéen fait à base de riz. Originaire du peuple Haoussa, il se consomme aussi dans tous les le pays. Il est préparé en faisant cuire du riz très doux et gluant, puis en roulant pour en faire des boules collantes. Certains le décrivent comme du « riz fufu » ou simplement des boulettes de riz. Il est généralement consommé avec une sauce d’arachides ou une soupe de noix de palme. Au Nord du Nigéria, il est consommé avec une feuille de baobab et une soupe d’okra séchée.
L’okro stew qui se traduit ragoût de gombo est l’un des meilleurs accompagnements du banku (plat national du Ghana). Les composants principaux de ce plat sont une base de ragoût de tomates à base d’huile de palme rouge, d’oignons, de tomates, d’épices et de gombos hachés finement. Le ragoût de gombo se présente sous de nombreuses formes et consistances, allant du plus gluant à presque crémeux, et peut être mélangé à d’autres légumes tels que l’aubergine.
Ce sont des snacks de millet tchadiens faciles à préparer à base de farine de mil. Ils sont comparables aux célèbres biscuits d’Afrique du Nord.
L’oshifima est une sorte de gruau ou de polenta que l’on réalise avec la farine de maïs blanc, une farine que l’on trouve beaucoup là-bas. C’est une recette de base très neutre. De manière traditionnelle, elle se consomme en prélevant un morceau d’Oshifima directement avec les mains. On le presse ensuite sur sa paume pour réaliser un petit creux et lui donner une forme incurvée. Puis on dépose du ragoût ou de la sauce au centre avant de manger le tout.
Cette recette est incontournable au Gabon. "Nyembwe" signifie huile de palme dans la langue bantoue de Myènè. C’est un plat qui est aussi nationalement reconnu au Congo, en RDC et en Angola, sous différentes appellations. Il peut être avec du riz blanc de la banane plantain, ou de la purée d’igname. Le poulet utilisé pour la cuisson est généralement fumé et cuit dans une sauce graine ou pâte de noix de palme.
Prononcé « poi-key-kos », ce plat signifie littéralement « petit pot ». C’est un ragoût qui est traditionnellement cuit en extérieur, dans une cocote ronde en fonte, à trois pieds, appelée potjie (prononcé “poi-key”). Cet ustensile a été importé par les Hollandais au XVIIᵉ siècle. Le potjiekos comprend généralement de la viande de gibier mais aussi du phacochère, du lapin, de l’agneau ou du poulet. La meilleure viande pour un bon potjiekos doit être assez gélatineuse. Le potjiekos est également préparé avec des légumes qui peuvent inclure une combinaison de carottes, chou, chou-fleur, haricots verts, champignons ou citrouille, ainsi que des féculents comme le riz ou les pommes de terre. Il est également assez prisé en Afrique du Sud.
Cette une succulente sauce faite à base de gombos et d’huile de palme. Elle se mange avec un bon riz du pays (riz jaune, gros-grain). Ce plat familial est très prisé en Guinée pendant la période le mois de ramadan.
Le poulet Pilao est une spécialité de viande aux épices directement inspirée de la cuisine indienne. C'est un plat copieux que l'on retrouve également chez les voisins malgaches et mahorais. Il est généreusement dégusté avec du riz.
Le rouz jerbi ou riz djerbien est originaire de Djerba, une île de la côte tunisienne connue pour ses plages infinies et sublimes et ses maisons blanches. C'est un plat unique mais il peut aussi servir d’accompagnement à une viande ou un poisson grillé. On y intègre parfois des légumes secs comme les pois chiches ou différentes herbes aromatiques. On intègre parfois à sa cuisson On y intègre parfois des légumes secs comme les pois chiches ou différentes herbes aromatiques. Ce plat était souvent préparé par les familles en guise d’aumône pour les nécessiteux. A Sousse dans l’est du pays, on surnomme souvent ce plat “le plat des pauvres”. Ça n'enlève pas le fait que ce soit un plat particulièrement savoureux.
Fait à base de riz et d’eau, le Rice water est une recette qui est bien connue des locaux au Ghana et qui existe sous différentes appellations dans le monde. On consomme cette bouillie au petit déjeuner ou encore au gouter, accompagné de lait, de sucre et de noix de muscade. Le Rice water est délicieux et si simple à réaliser.
Ce plat national intègre des ingrédients typiquement malgaches, la viande de zébu (omby) et les légumes ( mafana), sorte d’épinards abondamment consommés sur l’île et dans l’archipel des Mascareignes. Ces derniers parfument délicatement le plat et offrent un goût acidulé en bouche. Selon la région, le mijoté ne rassemble pas les mêmes ingrédients : libre au cuisinier de l’adapter en fonction de ce qu’il a sous la main et de son humeur !
Prononcer « Ravtoute». Il s’agit de feuilles feuilles de manioc un peu amères, pilées et servies souvent avec de la viande de porc ou de Zébu. Le résultat ressemble à des épinards, même si la saveur n’est pas la même. Les feuilles sont généralement pilées dans un mortier ou sur un hachoir de viande.
Le Shoko est un ragoût de bœuf traditionnel d’Afrique de l’Ouest qui s’agremente de feuilles d’amaranth (ou d’épinards) fraiches et de tomates. Bien que le mot Shoko ne soit pas un mot d’origine ghanéenne, ce ragoût est parfois cité comme tel dans certains pays d’Afrique de l’Ouest. La viande de bœuf est parfois remplacée par de la viande de chèvre.
C'est une salade d’aubergine et de yaourt. Il est accompagné avec du pain, mais est plus délicieux avec du pain plat soudanais appelé "kissra".
Shito signifie “piment” en Ga, l’une des langues du Ghana parlée dans la région d’Accra, la capitale du pays. Dans le reste du Ghana, cela désigne le poivre noir qui est appelé shito ou shitor din. Il est sert généralement d’accompagnement aux plats à base de poisson. Le shito se consomme également avec du riz blanc cuit à la vapeur, des plantains frits, des légumes verts, l’eba et le Waakye (un plat à base de riz et de haricots).
Cette recette originaire de Côte d’Ivoire est un pur régal pour invités lors des grandes occasions. Facile à préparer, ce il dévoile une viande moelleuse et parfumée. Il est conseillé de déguster ce Sokossoko de boeuf avec du riz blanc cuit à la vapeur, des pommes de terre ou encore de l’Attiéké. Ce dernier est un délicieux mets ivoirien à base de manioc réduit en purée.
Cette soupe de poisson fumé est simple à réaliser et super délicieuse. Les Guinéens aiment cette recette, non seulement pour son bon goût mais aussi pour sa simplicité. La soupe est normalement très pimentée, mais vous pouvez ajuster le piment selon votre goût lors de la préparation. Elle peut être servi avec du riz, mais vous pouvez le servir avec du Foufou ou avec l’accompagnement que vous désirez.
Le skoudehkaris est une recette de riz de Djibouti, cuit avec de l'agneau et des épices qui peut aussi se préparer avec du bœuf, poulet ou poisson. Ce ragoût épais et épicé est en outre enrichi de cumin, de clous de girofle, de poivre de Cayenne, de cannelle et de tomates. Pour sa préparation, les épices et les herbes sont cuites avec des oignons jusqu'à ce qu'ils soient tendres, l'agneau est doré, puis les tomates et l'eau sont ajoutées à la casserole.
C’est une délicieuse soupe de la mer qui est accompagnée d'une sauce composée d’un mélange de gombos et d'huile de palme. Elle se prépare avec du riz, du poisson séché, du yet (mollusque séché), des fruits de mer et parfois de la viande.
La soupe d’égousi est l’un des plats les plus élaborés du Nigeria et d’autres régions d’Afrique de l’Ouest. Il porte le nom de l’ingrédient clé, égousi, les graines de melon moulues. Le plat est aussi appelé sauce pistache dans les régions francophones.
Le slaai est une salade d'avocat aux arômes uniques de noix de coco, gingembre et cacahuètes, très populaire en Afrique Australe.
C’est un plat traditionnel du Kenya. Cette spécialité est particulièrement délicieuse. Elle est préparée à base de légumes très riches en minéraux, notamment de feuilles de choux fourragers et de feuilles de chou frisé. Ce plat copieux est souvent accompagné d’Ugali, un des aliments de base du Kenya. C’est une sorte de gâteau préparé à partir de farine de maïs. Très facile à préparer, ce plat est particulièrement délicieux. Il se prépare en moins de 30 minutes. Très souvent, les Kényans utilisent de l’oignon, des tomates et du poivre pour agrémenter le goût. Le Sukuma wiki est proposé dans de nombreux restaurants kényans.
C’est l’un des plats les plus courants au Zimbabwe. La sadza, une sorte de pâte de maïs blanc qu’on savoure avec des légumes ou de la viande en sauce. On trouve quelques préparations exotiques à base de gibier : ragoûts d'impala, steaks d'autruche ou de koudou, travers de phacochère, queue de crocodile. C'est aussi l'un des premiers aliments que les bébés reçoivent sous forme de bouillie, généralement à 6 mois.
Semblables aux samoussas, les sambos sont des fritures très prisées à Madagascar. La viande hachée qui les garnit est généralement relevée avec du massalé (une alternative au curry), de l’ail, des oignons verts… La recette connait de nombreuses variations mais la forme reste la même. D’ailleurs, tout l’art des sambos réside dans son pliage méticuleux, ce qui ne décourage en rien les nombreux vendeurs ambulants que l’on croise dans les rues.
Le shiro est un ragoût végétarien à base de farine de pois chiches mélangée à du berbère et d'autres épices. Il peut être servi épais ou aqueux. Très appétissant, il est souvent au centre d'un plateau du « yetsom beyaynetu », mais il est généralement servi seul dans de nombreux restaurants.
C’est une sauce gluante à base de noix de pommes sauvages séchées et moulues. Elle est très aussi très aimée au Bénin et au Nigéria où on l’appelle “ogbono”. La sauce Assrokouin est simple à cuisiner et pleine de goût.
C’est un classique de la cuisine marocaine. Originellement, le nom de ce plat renvoi à l’ustensile typique en terre vernissée, une espèce de cocotte qui offre une cuisson très particulière dans la cuisine berbère. Le tajine à l’exemple du couscous marocain est connu comme un plat convivial cuisiné à base de bœuf, d’agneau, de volaille ou de poisson. Il peut se préparer avec toutes sortes d’ingrédients, et chaque cuisinier peut varier la cuisson en l’accompagnant de légumes ou même des fruits secs. Mais Il est important que la sauce soit condensée au maximum possible pour exalter les saveurs. Les variétés de Tajine sont diverses : aux pruneaux, au poisson, au citron, aux olives, aux agrumes, etc. La cuisson est faite de manière lente afin que chaque aliment s’imprègne des arômes de tous les autres ingrédients.
Le Tahini est une pâte de graines de sésame broyées qui est utilisée dans les cuisines du Levant et de la Méditerranée orientale, du Caucase du Sud, et dans certaines parties de l’Afrique du Nord. la texture peut varier d’une recette à l’autre en fonction de la quantité d’huile qu’on y incorpore. Il possède de grandes valeurs nutritionnelles. C'est une source de calcium, de potassium, de phosphore et de manganèse.
Parmi toutes les succulentes salades qui composent la table marocaine, la Taktouka règne en maître. C’est une savoureuse salade marocaine qui équilibre parfaitement le goût fumé des poivrons grillés à la douceur des tomates. Elle peut accompagner des grillades de viande ou de poisson, mais aussi un tajine ou un couscous. Elle peut tout aussi bien être servie seule pour y tremper du pain. La taktouka est parfois appelée « flifla » dans les régions orientales du Maroc.
Au Ghana, le Tatale est une crêpe authentique à base de bananes plantains, qui est principalement utilisé comme plat d’accompagnement pour les haricots bambara ou aboboi. On l’appelle aussi “la crêpe dorée” en raison de sa couleur et de l’ancien nom du Ghana, la Gold Coast. Il se mange chaud en entrée avec toutes sortes de haricots, cuits, frits ou même mieux, en ragoût.
Le Thiéré est un succulent mets qui possède un long héritage au Sénégal. Il est en fait un couscous de mil consommé notamment par les Sérères (peuple d'Afrique de l'Ouest, surtout présent au centre-ouest du Sénégal, du sud de la région de Dakar). Il est traditionnellement servi dans les familles musulmanes le soir de la Tamkharit (évènement religieux). Appelé « cere » en wolof, « lacciri » en peul, « fûtu» en mandinka, ou « basi » en bambara, le couscous sénégalais compte plusieurs recettes en fonction des ethnies et des régions. La différence se situe généralement dans la céréale utilisée (mil, fonio, maïs, riz, sorgho) et la sauce qui l’accompagne (à base de feuilles, de légumes, de poissons, ou de viande). On distingue plusieurs variétés de Thiéré : Thiéré mboum, Thiéré bassi salté, Thiéré sim.
Tatale est un district de la région nord du Ghana, mais pour tout le monde c’est avant tout un délicieux street food de la cuisine du pays. C’est une crêpe très facile à préparer, à partir de bananes plantains très mûrs, assez noircies. Cet aliment a évidemment été inventé pour des raisons économiques étant donné que dans le passé, les gens devaient trouver des moyens de consommer des ingrédients bien mûrs. Il se mange chaud en entrée avec toutes sortes de haricots, cuits, frits ou même mieux, en ragoût.
C’est une magnifique recette de lentilles épicées originaire d’Érythrée. Cette recette est relativement simple à réaliser et regorge de saveurs mais son ingrédient principal, c’est ce mélange d’épices éthiopiennes et érythréennes, appelé berbère, utilisé pour apporter une saveur unique aux plats (et parfois comme un médicament pour soigner les maux d’estomac).
Il s’agit simplement de haricots blancs, cuits à la manière du cassoulet. C’est très souvent accompagné de viande, ce qui donne un plat du style « Henom’by sy tsaramaso » (viande de zébu avec haricots).
Mot swahili qui signifie "bouillie", l’Ugali désigne au Rwanda, en Ouganda et en Tanzanie la pâte de maïs ou de mil. Bref, c’est un plat traditionnel dans toutes les régions d'Afrique de l'Est. Sa préparation nécessite d’avoir de la farine de maïs, avec laquelle on fait une sorte de pâtes ou boule, et que l'on utilise comme accompagnement avec du poisson et des légumes. Il peut être servi chaud ou froid. Et si on le laisse durcir, il est servi en morceaux. L’Ugali blanc est fait avec la farine de maïs ; l’Ugali brun avec la farine de mil. Notons qu’on retrouve aussi cette recette en Afrique du Sud ou elle est appelée Sima, Sembe, Nshima ou Posho. En Afrique de l’Ouest, ce plat est appelé Foufou, Bankou, Kenke ou Tô, et il peut être réalisé à partir d’igname, de manioc ou de banane plantain.
Côté prononciation, on dit « Vanzbour ». Voanjobory est un plat traditionnel malgache représenté par de grosses graines un peu dures, semblables aux pois chiches. On l’appelle d’ailleurs « pois bambara ». C’est un plat très riche, un peu croquant qui se marie très bien avec du porc un peu gras. Vous allez apprécier la cuisine malgache avec ce plat. Cuisiné au naturel, vous retrouverez dans ce plat toute la chaleur parfumée des Iles dans votre assiette.
Waakye (prononcé waachay) est un mot haoussa qui signifie haricots. C’est en fait une forme abrégée du nom complet « Shinkafa da wake » qui signifie respectivement « riz et haricots ». Bref il s’agit d’un plat de riz, mélangé aux haricots rouges et à des feuilles de mil qui lui donne cette couleur rougeâtre si particulière. C’est l’un des street foods les plus populaires du Ghana. De nombreuses familles préfèrent s’approvisionner en waakye chez un vendeur de rue reconnu que de le cuisiner à la maison, ceci étant très certainement dû au long temps que cela peut prendre de le préparer.
Le yassa est un plat sénégalais à base d'oignons frits et de riz et qui peut être accompagné de viande marinée dans le citron puis frite ou braisée, de poulet ou de poisson. C'est un plat simple, rapide à faire et souvent apprécié de tous grâce à ses ingrédients de base simples et économiques.
Plat composé de poisson cuit dans un ragoût de légumes et de tubercules, il comprend de l’aubergine, de la tomate, de la carotte ainsi que du manioc. Le Yétissé est assez particulier par sa sauce épaisse, et n’inclut pas d’épices mais plutôt des légumes mixés. Ce qui donne au plat de délicieuses saveurs, ainsi qu’une excellente texture. Ce plat est servi avec du riz aux gombos.
C’est une assiette végétarienne mixte. Également connu sous le nom d'assiette de jeûne, elle est généralement disponible dans les restaurants en éthiopien le mercredi et le vendredi lorsque les Éthiopiens orthodoxes (la majorité de la population) ne mangent ni viande ni produits laitiers. On la retrouve aussi sur les tables pendant toutes les périodes de jeûne avant Pâques et Noël. Mais les grands restaurants proposent ce plat de jeûne végétarien tous les jours. Le plat est servi dans une sorte de grande assiette en métal, on mange dans la même assiette, avec les mains et du pain.
C’est un beignet très apprécié au Bénin qui se mange au petit déjeuner et au goûter. Il peut accompagner une bouillie (type Tapioca, ou bouillie de maïs, de mil etc). Le Yovo dokô (se prononce yovo dokor) signifie le beignet du « Blanc » comprenez le beignet de l’homme blanc. Cette appellation se justifie par le fait que le blé ne se cultive pas en Afrique Noire. Le blé est considéré comme la céréale du blanc.
Zaalouk signifie “purée” ou peut encore être traduit par “quelque chose de mou”. C’est une salade marocaine aussi connue à travers le Maghreb, qui est souvent préparée à base d’aubergine. Il en existe plusieurs adaptations : Le zaalouk de poivrons, de chou-fleur, de courgettes, de carottes, de potiron. Considéré comme l’un des mets les plus raffinés de la cuisine marocaine, il est souvent servi au début du repas en tant que salade mais elle peut aussi accompagner des grillades de viande ou de poisson, des brochettes ou encore des tagines.
Le zigni est le principal plat traditionnel de la cuisine érythréenne. C’est un ragout de bœuf à la tomate principalement parfumé de bérbéré (mélange d’épices bien piquant qui accompagne la majorité des plats éthiopiennes). Il se mange avec l’injera, cette galette à base de farine de teff qui fait office de pain.
Zab est le nom donné à ce plat somalien d'agneau ou de chèvre rôti, servi avec du riz. Le plat est généralement servi lors de mariages ou de rassemblements communautaires. Il est appelé Zab ou alla bari selon les coins du pays.